Il y a quelques jours se sont terminés les cours du Diplôme Universitaire Enfants et jeunes « de la rue ». L’enseignement réalisé par le Samusocial International en partenariat avec l’Université Paris Descartes a proposé 100h de cours pour renforcer les compétences et pratiques professionnelles dans l’intervention auprès d’enfants, d’adolescent(e)s et de jeunes majeur(e)s en situation de grande vulnérabilité ou d’exclusion.
Les cours ont été dispensés notamment par le docteur Xavier Emmanuelli, Olivier Douville (psychologue clinicien, psychanalyste, anthropologue, maître de conférences) et par des intervenants d’associations partenaires.
Nous avons posé quelques questions aux étudiants de la promo 2015 qui ont voulu y répondre collectivement :
Pourquoi vous êtes-vous inscrits à ce Diplôme Universitaire ?
Roland : Pour apprendre des éléments sur la problématique des enfants des rues. J’étais un peu concerné professionnellement mais le fait de voir des jeunes à la rue est pour moi quelque chose de relativement nouveau, et bien que j’y étais un peu sensibilisé je me sentais dépassé et encore plus par le phénomène des mineurs isolés étrangers et les réponses à apporter.
Laure : Moi je revenais de l’Afrique de l’Ouest où j’ai observé bien sûr le phénomène des enfants des rues et quand je suis tombé sur le site avec le programme du diplôme universitaire c’était parfaitement la réponse à ce que je cherchais. Sachant que je me mobilise personnellement pour les enfants (pas forcément de la rue) dans un cadre associatif au Mali.
Comment s’est passé cette formation ?
Laure : Tout travailleur social a besoin de nourriture et le fait de se retrouver, de se nourrir de connaissances complémentaires forcément ça apporte plein de choses, mais aussi permet de prendre du recul par rapport aux problématiques professionnelles. En plus le Samusocial International apporte une connaissance du terrain, et une méthode tirée de cette expérience.
Et cette formation va forcément nous servir par la suite, ça sera au moins des clés supplémentaires de compréhension que l’on pourra réutiliser car l’errance peut être partout.
Rémi : C’est un peu comme une bouffée de phosphore pour l’esprit.
On est immergé dans les meilleures pratiques et ça donne envie d’aller plus loin.
Roland : C’est intéressant de comparer ce qu’on vit en France et l’expérience du Samusocial International à l’étranger.
Pour avoir plus d’infos sur ce diplôme universitaire :
