Partenaire majeur du Samusocial International depuis 2011 à travers son soutien aux samusociaux Burkina Faso, Mali et du Grand Tunis, la Coopération Internationale – Gouvernement de la Principauté de Monaco renouvelle aujourd’hui sou soutien auprès du Samusocial International, en partenariat avec le Samusocial Burkina Faso, pour une durée de trois ans. Â
En prenant part au financement du projet « Jeunes adultes et enfants en situation de rue à Ouagadougou : assistance d’urgence, aide à la stabilisation, accompagnement à la réinsertion », le Gouvernement Princier inscrit son action dans la lignée des orientations prises par la communauté internationale lors du premier sommet humanitaire mondial (Istanbul, mai 2016).
Le projet permettra de lutter contre l’exclusion sociale des enfants et jeunes au Burkina Faso, en renforçant, d’une part, la prise en charge d’urgence médico-psycho-sociale des jeunes, et d’autre part, l’accompagnement en faveur de leur réinsertion sociale et économique.
1000 enfants et jeunes adultes en situation de rue bénéficieront directement du projet. Le Samusocial Burkina Faso prévoit également des événements de prévention afin de sensibiliser la population burkinabè à la problématique des jeunes et enfants des rues.
(De gauche à droite : Monsieur Norbert Gautrin, Membre du Conseil d’Administration mandaté par le Samusocial International, Monsieur Gilles Tonelli, Conseiller-Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération, Madame Bibiane KONE, Présidente du Samusocial Burkina Faso)
Avec un taux de pauvreté supérieur à 40%, le Burkina Faso fait face à des mutations sociales et économiques déstabilisantes (exode rural, précarité, délitement de la structure familiale et des solidarités traditionnelles, instabilité politique, etc.) qui se répercutent directement sur les populations, y compris les enfants, public particulièrement vulnérable.
Le Samusocial Burkina intervient auprès des enfants et jeunes de la rue de Ouagadougou depuis 2002, et inscrit son action dans le cadre défini par la Convention Internationale des Droits de l’Enfant et la Charte Africaine des droits et du bien-être de l’enfant, mais également dans le cadre des priorités nationales et des politiques publiques Burkinabès que représentent le PNDES (Plan de Développement Economique et Social 2016-2020) et la politique nationale de protection de l’enfance.